domingo, 23 de mayo de 2010

[una_amistad_a_la_distancia] EN EL AIRE...SIN TI...Audroc

ÐÏࡱá

 
 
                                           
 
 
¡EN  EL AIRE... SIN TI...!

La tarde perdió amapolas en horizontes de fuego,
colgaban nubes rosadas sobre un celeste desvelo.
Alguien me dijo: "No Vuelvas".
Alguien me dijo: "Hasta Luego".
Alguien pintaba de estrellas los píes con alma de cielo.

Sentí que todos sentían cantares de cantos nuevos,
sentí que el camino abrían con caminar de regresos.
Mi cuerpo estaba en el aire con un bullir de renuevos
y en aguas de arroyos frescos me bautizaban sus rezos.
 
Bajo una luna morisca, gitanas de mimbres sueltos,
agitaban panderetas con cascabeles sin dueños.
Hilos de plata llegaban a los balcones abiertos
enredando los malvones un Buenos Aires de ensueño.
 
El camino se hizo surco con los tacos del empeño
en una calle sin nombre, cuando me iba viniendo.
Desde el nidal de los árboles, se oía un cantar porteño,
que en el verdor de sus hojas al viento iba describiendo.
 
Después, se borró la huella, y todo se fue perdiendo
por más que busqué la calle, pese mi andar sin encuentro.
Como no tenía nombre,es que volví siempre yendo,
cuando las hojas traían, cantos de nidos adentro.

Alguien me dijo: "No Vuelvas".
Alguien me dijo: "Hasta Luego".
Alguien pintaba de estrellas los píes con alas de cielo.
Mi cuerpo estaba en el aire por el éxtasis del ruego
entre luciérnagas tristes, con ojos llenos de suelo.
 
 
 
Traducción al francés: Esmeralda
        
L'AIR…. SANS TOI… ¡
 
Le soir perdit les coquelicots dans des horizons de feu,
Ils ont suspendus des nuages rosés à une insomnie céleste.
Quelqu'un m'a dit : « Ne reviens Pas ! »
Quelqu'un m'a dit : « A bientôt ! »
Quelqu'un a peint des étoiles sur les pieds, avec l'âme céleste…
 
J'ai senti que tous ressentaient des chants nouveaux,
J'ai senti qu'ils devaient refaire le chemin à l'envers.
Mon corps était dans l'air avec une effervescence de renouveau
Et dans les eaux fraîches des ruisseaux, leurs prières m'ont baptisées.
 
Sous une lune mauresque, des gitanes d'osier souple
Agitaient des tambourins avec des grelots sans maître…
Des fils d'argent arrivaient aux balcons ouverts,
Où les scélérats emprisonnaient un Buenos Aires de rêve…
 
Le chemin se fit sillon avec les talons de la persévérance,
Dans une rue sans nom, quand je revins.
Depuis le cœur des arbres, on entendait un chant « porteno »
Qui, dans la verdeur de leurs feuilles au vent, la décrivait…
 
Ensuite, l'empreinte s'effaça, et tout fut perdu,
J'ai eu beau chercher la rue, je ne l'ai Pas trouvé.
Comme elle n'avait Pas de nom, je revins toujours
Quand les feuilles portaient des chants de « bandits » dans leur cœur…
 
Quelqu'un m'a dit : « Ne reviens Pas ! »
Quelqu'un m'a dit : « A bientôt ! »
Quelqu'un a peint des étoiles sur les pieds, avec les ailes du ciel.
Mon corps était dans l'air par l'extase de la prière
Entre les chauves-souris tristes, avec des oeil pleins de terre…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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